4. Rafael Nadal

Merci, Tennisboy

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Chouettes photos... quelle ambiance !

Nadal : "Ça ne m'occupe pas l'esprit"

Pas encore à 100%, Rafael Nadal ne considère pas comme primordial le Grand Chelem sur deux saisons qu'il peut réaliser à Melbourne. Sa légendaire humilité a encore parlé, samedi : il veut simplement accéder à la deuxième semaine et ne se sent pas favori...

Avec lui, on ne sait jamais exactement où se situe la vérité entre une stratégie de communication taillée sur mesure et la légendaire humilité qui a nourri ses succès. Vainqueur des trois dernières levées du Grand Chelem (Roland-Garros, Wimbledon, US Open), numéro un mondial, Rafael Nadal peut réaliser en Australie ce que Federer avait raté à Roland-Garros en 2006 et 2007, ce que personne n'a réalisé depuis Rod Laver en 1969 : remporter quatre tournois majeurs consécutifs. Vaincre à l'Open d'Australie, il l'a fait il y a deux ans. Rien n'est impossible pour le champion de Manacor, qui n'a pas encore vingt-cinq ans. Mais en arrivant à Melbourne, samedi, à trois jours de son entrée en lice contre Marcos Daniel, Nadal a lâché cette phrase digne d'un trentième mondial à la recherche de son premier huitième de finale : "Je pense que si je joue à mon meilleur niveau, j'ai une chance d'aller en deuxième semaine et là, nous verrons ce qui se passe".

La question portait sur la déclaration de Federer, faisant de Nadal son favori pour le tournoi. Deuxième couche : "Je me sens moins favori que lui, et pas plus favori que Djokovic, Murray, Söderling ou ce genre de joueurs." Cette modestie, Nadal la puise peut-être dans un bilan récent relativement anormal pour lui. Il n'a remporté aucun des trois derniers tournois auquel il a participé. Rien depuis ce succès à Tokyo, au début du mois d'octobre dernier : Melzer (Shanghaï, 8e de finale), Federer (Masters Cup, finale) puis Davydenko (demie, Doha) ont eu raison de l'Espagnol. La fièvre qui l'avait condamné à s'offrir à Davydenko (6-3, 6-2) fait planer un doute sur l'état physique du champion. "Je me sens mieux. Je pense que tout n'est pas encore parfait, dit-il, sans qu'on sache s'il veut rassurer ou non. Après ce que j'ai eu à Doha, quand je m'entraîne, je me sens un peu plus fatigué que d'habitude et je transpire plus. Mais c'est mieux qu'il y a quelques jours. J'espère qu'il n'y aura aucun problème d'ici au tournoi."

"La pression est la même pour tous les tournois du Grand Chelem"

Le "Rafa Slam" ("Grand Chelem à la Nadal") est l'enjeu principal du premier majeur de l'année 2011, mais il l'esquive. "C'est vrai que je ne vais peut-être avoir cette opportunité qu'une fois dans ma carrière. Mais ce n'est pas pour cela que je vais être sous pression, avance Nadal. La pression est la même pour tous les tournois du Grand Chelem, tu veux bien jouer dans tous les tournois importants. Et pour moi, gagner le quatrième à la suite n'est pas quelque chose qui m'occupe l'esprit. Je me concentre sur le fait de commencer la saison en jouant bien et nous verrons ce qui se passe. Si cela arrivait, je serais plus heureux de la victoire à l'Open d'Australie que de cette quatrième victoire de suite. C'est à 100% la vérité." Avec Nadal, c'est la vérité du terrain qui parle le mieux. Elle est souvent limpide.

Source : Eurosport.fr

Merci beaucoup pour les photos, Thomson ! Effectivement, belle ambiance !

Et merci pour l'article.

Je crains que Rafa ne sera pas 100% dans son assiette, vu sa fièvre récente - et la chaleur écrasante à Melbourne est vraiment dure pour les joueurs, même s'ils sont en top forme. Mais on ose quand-même espérer que nous verrons le vrai Rafa et pas une ombre de lui-même. Enfin, on peut être confiant qu'il va tout donner sur le court !

Rafa à l'entraînement:

http://www.australianopen.com/en_AU/news/galleries/2011-01-12/201101121294809151523.html

Rafael Nadal et les mystères de la balle magique. Inimitable?

L'Open d'Australie, dès demain, peut le propulser dans l'histoire. Mais son style est déjà de la science-fiction

L'Espagnol a fait irruption sur le circuit avec le coup du lasso, un swing vertical et violent. Peu à peu, il lui a ajouté des subtilités utiles, tout aussi étranges.

A Melbourne, Rafael Nadal est en lice pour un neuvième titre du Grand Chelem, le quatrième consécutif, du jamais vu depuis 1969 - depuis la mort des artisans en col blanc, depuis que le monde du tennis est monde. Il pleut, les anciens tuent le temps: «Devons-nous désigner le plus grand joueur de l'histoire à l'aune du talent pur et, si oui, que retiendrons-nous surtout de Nadal», disserte le cénacle de Channel 7.

Il y a, bien sûr, cette singularité de gaucher, et l'effet de miroir qu'il induit vu d'en face. Il y a cette véhémence animale qui fustige, qui harcèle, qui effraie. Mais au final, il subsiste en chaque victime une fascination troublante, étrange et presque masochiste, pour l'habileté qui les a confondus. Plus exactement, pour la force obscure qui les a bafoués: le spin.

Vulgairement, le mécanisme consiste en un swing vertical, inconnu des manuels, qui imprime une rotation extrême à la balle. Le geste suggère le lancer du lasso. Celui qui l'exécute semble tout droit sorti d'un western, crinière charbon sur un front poisseux, regard noir embusqué au fond de ses orbites.

L'analyse balistique confirme un degré de perfidie anormalement élevé, plus complexe et imparable que l'artillerie usuelle des tennismen. Selon un laboratoire de recherche basé à San Francisco, le spin de Nadal présente une rotation moyenne de 3200 tours/minute, et peut en atteindre 5000. Au meilleur de sa vitalité, Andre Agassi générait 1900 tours/minute. Roger Federer, aujourd'hui, ronronne à 2700 tours/minute.

«Les balles de Rafa pèsent une tonne, explique Ivan Ljubicic, encore tout estourbi. Je n'ai jamais ressenti autant de surpuissance chez un joueur. La balle arrive avec une telle fulgurance, une telle vitesse de rotation, qu'elle en devient impossible à contrôler.»

Le spin fascine et décime. Mats Wilander: «Je voudrais comprendre, percer les mystères. Jimmy Connors était pareil, si atypique dans ses effets que l'ajustement était très long. Il n'est pas absurde de considérer qu'un génie comme Federer, même doué d'un instinct surdéveloppé, bute sur l'équation: jusqu'ici, ce type de spin n'existait pas. Les balles de Rafa sont différentes.»

Sous l'effet de la rotation, le lift agit comme un récupérateur d'énergie. La trajectoire est bombée puis, brusquement, retombe au sol, pour fuser dès son impact. De là, les balles rebondissent à hauteur d'épaule, souvent côté revers, où toute virtuosité devient inopérante. «Elles vous explosent à la figure», schématise Ljubicic.

«Les gauchers donnent à leur spin des angles connus d'eux seuls, ajoute le retraité australien Todd Woodbridge. Celui de Nadal, pleine face, était inexploré jusque-là. C'est une révolution culturelle.» Andy Murray témoigne: «Rafa jette littéralement son bras en avant, avec une violence inouïe. La balle vrille tellement que quand elle rebondit, elle peut partir dans une direction totalement imprévue.» Une autre étude révèle un double retournement, inédit, de la main et de l'avant-bras. C'est en cela que Rafael Nadal, campé sur des pieds trop petits (pointure 42 pour un poids de 85 kilos), impose à son corps des torsions usantes. C'est à cette funeste perspective que son style évolue en quelque chose de plus complet, de plus économique (lire en page 43), pour convoiter un neuvième titre du Grand Chelem. A 24 ans et demi, soit une année d'avance sur les temps de passage de Roger Federer

1)L’appui
L’appui au sol est capital, notamment l’adhérence qui, du pied arrière, favorise le transfert du poids vers l’avant du corps.

2) La préparation
Nadal utilise une raquette légère, dans laquelle il condense sa force dans un geste spontané, inconnu de l’enseignement académique.

3) La gifle
La balle essuie une gifle mémorable, dans une double rotation de l’avant-bras et d’un poignet extraordinairement élastique.

4) Le lift
Quand Federer «traverse» davantage la balle, Nadal la brosse de bas en haut. Le missile tournoie et, dès son impact au sol, explose.

5) Le swing
Le mouvement est presque vertical. Il réunit tous les paramètres biomécaniques: épaules, bras, jambes, poignet. Nadal parvient même à frapper en sautant.

Le service
Une économie d'énergie
Il en a frappé des milliers, pendant des heures. Las de «courir partout pour gagner un match», Nadal a acquis un service qui abrège ses souffrances et lui accorde des points gratuits. La balle est frappée tantôt à plat, non loin des 215 km/h, tantôt coupée, sans incidence sur le pourcentage de réussite (65% de moyenne). Nadal estime qu'avec de tels standards sa carrière pourrait prendre un nouvel essor. Voilà qui est rassurant.

Le revers slicé
Un plagiat de Federer
Rafael Nadal s’est ouvert à cette arme de défense, un rien contre nature, pour changer le rythme. «Nous avons beaucoup observé Federer. Pourquoi ne pas copier le meilleur?» sourit l’oncle Toni. La balle, fuyante et basse, vient mourir au sol comme une feuille morte. Tout part d’une position largement reconsidérée, davantage au milieu du court, où Nadal contrôle mieux l’échange et, souvent, décide de ses orientations.

Le mental
Au jour le jour
Son règne ne l’a pas changé: l’enfant de Manacor «avance pas à pas», dans sa vie comme dans sa carrière. Il met de l’intensité sur chaque action, sans calcul. La démarche est graduelle, totalement affranchie des notions d’enjeu ou de conséquence. Il n’y a pas de pensées parasitaires, uniquement un sentiment d’urgence. Il n’y a pas de grands titres pour marquer l’histoire, mais que des points à inscrire. Chaque jour, Nadal se lève avec une idée fixe: devenir meilleur que la veille.

http://www.lematin.ch/sports/tennis/rafael-nadal-mysteres-balle-magique-inimitable-373793

Tout va bien pour Rafa à Melbourne où il se qualifie pour le 3ème tour...

Merci, Tennisboy.

Nadal fait le métier

Sans briller, Rafael Nadal a franchi le 3e tour de l'Open d'Australie face au jeune australien Bernard Tomic 6-2, 7-5, 6-3.

Eurosport

Merci, Tennisboy. La deuxième manche a été plutôt serrée, paraît-il.

J'ai trouvé qu'il transpirait beaucoup pour une night session ^^

C'est vrai.. il a changé de t-shit après à peine 3 jeux...

Alex a écrit:

J'ai trouvé qu'il transpirait beaucoup pour une night session ^^

J'imagine qu'il souffre encore de la grippe.

Victoire contre Marin Cilic 6-2, 6-4, 6-3...


Associated Press


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Défaite de Rafael contre Ferrer 4-6 2-6 3-6

Trooop déçue pour lui ! Je n'ai pas eu l'occasion de suivre le match, mais Rafa a été blessé, non ? J'imagine que seulement ça pourrait expliquer une telle défaite.


Associated Press


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Blessé, je pense pas...
Il n'est pas entré dans le match... alors que Ferre avait un niveau impressionnant !

Nadal n'en dira pas plus

Rafael Nadal, battu en quarts de finale de l'Open d'Australie par son compatriote espagnol David Ferrer, a admis ne pas s'être senti "au mieux" durant son match, refusant toutefois de donner des précisions par ignorance et "par respect pour le gagnant".

"Je ne me suis pas senti au mieux. Mais je ne peux rien dire sur cette blessure, a déclaré le N.1 mondial. Je préfère ne pas en parler, d'abord parce que je n'en sais pas plus. Par respect pour le gagnant qui est aussi un ami, je préfère parler du match."

"Quand je perds, on dit toujours que j'ai eu un problème et je ne veux pas donner cette image", a-t-il affirmé, félicitant son adversaire.

"J'ai fait tout ce que j'ai pu, a-t-il assuré, précisant avoir été touché au tout début de la rencontre. Après, le match était presque fini."

Eurosport

C'est rare de voir un Nadal si dépité...

Ses expressions marquent quand même bien la douleur. C'est rare de le voir comme ça et pourtant il souffre souvent sur le court...

Sur eurosport, ils parlent quand même d'une grosse déchirure musculaire

Je suis navrée pour Rafa. Trop trop dur. Et quelle classe pendant son interview après le match.

Il reviendra même plus fort, de cela j'en suis sûre. Mais quelle grosse déception, quel mauvais début de l'année 2011.

Courage, Rafa !

Et tous ça le jour de la fête nationale australienne, comme l'an dernier.

Le même jour ! J'avais oublié ça.

Rafa au repos forcé

Rafael Nadal doit observer une période de repos complet de dix jours en raison d'une déchirure musculaire à la cuisse droite, a révélé le N.1 mondial sur son site internet.

Le Majorquin a été éliminé en quarts de finale de l'Australian Open par son compatriote David Ferrer.

Il s'est blessé au début de cette rencontre et n'a jamais pu défendre ses chances, s'inclinant 6-4, 6-2 et 6-3.

"Les perspectives de reprise rapide sont bonnes", a estimé le médecin de la fédération espagnole, le Dr Angel Ruiz Cotorro.

Nadal devrait donc être rétabli à temps pour disputer le premier tour de la Coupe Davis contre la Belgique du 4 au 6 mars au Spiroudome de Charleroi.

Sport.be