2. Roger Federer

Pour le moment, il ne fait qu'une bouchée d'Andy

Federer rejoint Connors

Dès lundi, le Suisse Roger Federer égalera l'Américain Jimmy Connors au nombre de semaines passées en tête du classment ATP.

D'ores et déjà assuré de conserver sa couronne à l'issue de l'Open d'Australie, quel que soit le résultat de la finale face à Andy Murray, Roger Federer rejoindra dès lundi l'Américain Jimmy Connors à la troisième place du classement des joueurs ayant passé le plus de semaines en tête du classement ATP. Avec 268 semaines au compteur, le Suisse n'est désormais plus devancé que par Ivan Lendl (270) et Pete Sampras (286).

Eurosport

A mon avis, il ne tardera pas à dépasser Sampras

Parce qu'il est tout simplement exceptionnel...

Stressée avant le match, confiante après les premiers jeux. Roger était là et bien là et quel tie-break !

Bravo papa Roger 16 est le chiffre du jour

Quel champion

Contente que Sporza diffusait le match mais grrr... ils auraient pu retransmettre la cérémonie

Félicitations à lui pour un très beau match. Et on voyait combien la victoire compte pour Roger - il avait l'air tellllllement heureux quand il a levee la trophée !

mésange a écrit:

Stressée avant le match, confiante après les premiers jeux. Roger était là et bien là et quel tie-break !

idem pour moi (sauf que j'ai suivi le match sur la bbc)

Je n'ai qu'une chose à dire: BRAVO ROGER

Tout à fait, Bravo !!

Merci pour les photos, Eve et bravo pour le montage avec les 16 coupes

c'est pas de moi, c'était sur le site où je prends les photos

Eve a écrit:

c'est pas de moi, c'était sur le site où je prends les photos

En tout cas, merci d'avoir choisi de poster cette photo ici

Merci Eve pour les photos

Merci Eve...
Quel grand champion... son palmarès est assez incroyable !!!

Federer remporte son quatrième Open d'Australie


«Je suis sur un nuage, j'ai joué un des meilleurs tennis de ma vie», a déclaré Roger Federer après sa victoire.

Agence France-Presse
Melbourne

Le Suisse Roger Federer a remporté son quatrième Open d'Australie en battant le Britannique Andy Murray en trois sets 6-3, 6-4, 7-6 (13/11), dimanche, en finale à Melbourne.

Souverain face à un adversaire décevant hormis une rébellion dans le troisième set, le N.1 mondial compte désormais seize titres du Grand Chelem, deux de plus que le précédent détenteur du record Pete Sampras.

Il se met en position de tenter l'une des rares choses qu'il n'ait pas encore réussi: le Grand Chelem, c'est-à-dire le gain des quatre principaux tournois sur une année calendaire, le défi ultime en tennis, qui passera d'abord par sa défense du titre à Roland-Garros en juin.

À Melbourne, le Suisse a récupéré un trophée qu'il avait abandonné ces deux dernières éditions à Novak Djokovic en 2008 et à Rafael Nadal en 2009. Le Suisse s'était déjà imposé en Australie en 2004, 2006 et 2007.

À 28 ans, il devient le deuxième joueur de l'ère Open a remporter le tournoi à quatre reprises, après l'Américain Andre Agassi qui était également le dernier père de famille à s'être imposé à Melbourne.

«Je suis sur un nuage, j'ai joué un des meilleurs tennis de ma vie, a déclaré Federer. C'est un moment spécial aussi parce que c'est ma première victoire en Grand CHelem en tant que père. Elles (ses deux filles) ont six mois. Peut-être qu'on les verra dans le box l'année prochaine pendant la finale, ce serait formidable.»

Comme souvent, Federer a joué son meilleur tennis lorsque l'adversité a été la plus forte. Depuis la perte de la première manche face à Nikolay Davydenko en quarts de finale, il n'a plus concédé le moindre set, balayant Jo-Wilfried Tsonga en demi-finale et maîtrisant Murray avec toute son expérience dimanche.

Murray manque cinq balles de set

L'Ecossais, sous forte pression avec la perspective de devenir le premier Britannique à gagner un Grand Chelem depuis 74 ans, n'a pas été à la hauteur de ses déclarations d'avant-match pendant les deux premiers sets.

Fébrile, sur la défensive, il a subi les événements, comme lors de sa première finale majeure face à Federer à l'US Open 2008, hormis un bref passage dans le troisième set où, enfin offensif, il a pris les devants 5-2.

Federer, lui, a fait de la Rod Laver Arena son salon et l'a montré en dirigeant d'abord la partie de main de maître avant de forcer la décision sur sa troisième balle de match, alors que Murray venait de rater cinq balles de set dont une, immanquable, sur son service dans un tie-break à suspense.

Ce tie-break a été de toute beauté avec quelques points fantastiques mais aussi quelques erreurs coupables de Murray, pourtant enfin libéré. Il a surtout raté, à 6-5, un coup droit à mi-court très accessible.

Mais même s'il avait emporté ce tie-break, le chemin aurait été encore bien long... «Il a été bien plus fort que moi ce soir, j'ai reçu beaucoup de soutien, je suis désolé de ne pas avoir réussi à le faire ce soir mais...», a-t-il bafouillé, incapable de terminer son discours.

«Andy, tu as joué un tournoi fantastique et tu es un trop bon joueur pour ne pas gagner un Grand Chelem un jour, ne t'inquiètes pas», l'a consolé Federer.

Battu six fois sur dix par Murray auparavant, Federer a une nouvelle fois montré qu'en Grand Chelem il était un tout autre joueur, surtout en finale où, outre Juan Martin Del Potro au dernier US Open, Nadal est le seul à avoir réussi à le battre.

Un an après sa finale perdue face à l'Espagnol à Melbourne, où certains parlaient alors d'un déclin irréversible, Federer règne à nouveau sans partage sur la planète tennis.

Il a gagné trois des quatre derniers tournois du Grand Chelem et rien n'indique qu'il s'arrête de si tôt. Ni les records, ni l'âge, ni la paternité ne semblent avoir assouvi la soif de victoires de celui qui disait avant le tournoi: «J'ai toujours faim.» Et il est toujours aussi bon.

Le roi Federer s'impose en Australie

C'est à l'issue d'un tie-break extraordinaire que le numéro 1 mondial suisse Roger Federer a battu le britannique Andy Murray en finale de l'Open d'Australie. Le Suisse a encore amélioré son record de titres en Grand Chelem, puisque le titre remporté aujourd'hui est son 16ème.
Entre les deux hommes, le match n'a véritablement commencé qu'au 3ème set. Andy Murray a réussi à reprendre l'avantage, ne cédant rien au champion suisse. Il a mené jusqu'à 5-2, à quelques points d'une victoire dans ce set avant de laisser Roger Federer remonter. Une grosse bagarre a opposé les deux hommes à 5-5. Puis pendant un tie-break sans fin. Sur son service Roger Federer a obtenu une première balle de match à 9-8, puis une seconde à 9-10 sans réussir à les concrétiser. Et c'est Andy Murray qui a pris l'avantage avec toujours l'espoir de gagner ce set et donc de rester dans le match. Mais Roger Federer a égalisé avant de s'offrir une 3ème balle de match à 12-11. C'était la bonne

Avec cette victoire, Roger Federer, conforte son titre de joueur le plus titré de l'histoire en Grand Chelem. Un record qui lui a permis de se décontracter : “Depuis que j'ai gagné Roland-Garros je n'ai plus besoin de répondre à toutes ces questions stupides, genre : "est-ce qu'il est capable de le faire ?" Je peux davantage savourer mes tournois”.

Roger Federer avait fait une énorme impression lors de ses deux derniers matches face à Davydenko et Tsonga. Andy Murray avait lui été étonnant pendant deux sets face à Nadal avant l'abandon de l'Espagnol.

Une fois n'est pas coutume, je vais parler de moi quelques lignes. Pour faire mon mea culpa évidemment : Il y a quelques semaines, je me suis planté en long, en large, et en travers en prédisant à Roger Federer une sale année 2010 et le fait qu'il ne gagnerait pas d'épreuve du Grand Chelem. D'ailleurs, dès cet après midi, pour expier ma faute, j'arracherai le cordage d'un vieux cadre Wilson qui prend la poussière dans ma cave et j'irai me flageller avec, à genoux dans le carré de service de l'un des courts de mon club, en demandant pardon au Maître du tennis d'avoir douté de lui.

Bon allez, trêve de plaisanterie, revenons, à la vedette du jour, la vedette de toujours: Roger Federer. Troisième set mis à part, le Suisse a cadenassé cette finale de son talent et sa capacité inégalable à gérer les grands rendez-vous. N'en déplaise au Britannique, même si c'était sa deuxième finale majeure, il n'était pas dans l'état de relâchement qui permet de jouer un très grand tennis. Il avait trouvé cet état face à Rafael Nadal. Pas aujourd'hui. Et Roger, lui, avait sorti sa tenue du Federer des grands soirs. Ca n'a donc pas fait un pli. Dans ces conditions, lorsque la balle part aussi vite de sa raquette, sonne aussi magnifiquement, le Suisse est à ce jour sans égal. Seul un Nadal en pleine possession de ses moyens peut espérer sortir vivant de ce déluge de coups gagnants.


Lorsque le match a vraiment tourné au combat, physique et mental, comme dans la troisième manche et dans ce formidable tie break, le numéro un mondial a toujours trouvé les ressources. Et Murray, l'un des représentants les plus talentueux de la jeune garde, malgré son envie, malgré sa tonicité, malgré son talent, n'a pas fait mieux que de le faire vaciller. La digue Federer avait cédé à l'US Open face à la tornade Juan Martin Del Potro, autre tête de gondole de la nouvelle vague, il a cette fois repoussé les assauts d'un autre de ses fers de lance. Pour un seizième titre majeur et une place renforcée au sommet de la hiérarchie. Quand on sait que Federer n'a pas grand chose comme points à défendre jusqu'au mois de mai et son succès à Madrid, le Maestro peut voir loin. Avec cette victoire rappelons qu'il égale Jimmy Connors en nombre de semaines à la place de numéro un (26 et que le record de Pete Sampras (286 semaines) est désormais dans son viseur.

En regardant Federer gagner encore et toujours, une seule question me vient à l'esprit. Comment fait-il ? Comment fait-il après tant d'années au sommet, après tant d'honneurs, après tant d'argent pour trouver toujours la motivation de mettre la balle dans le court une fois de plus que son adversaire ? Bien sûr, le Maître connaît des petits coups de moins bien. Mais quasiment jamais en Grand Chelem, là où s'écrit l'histoire du jeu. Pas une baisse de régime, pas un jour sans, pas de problèmes physiques (ou si peu, on ne le souligne pas assez, mais quel champion dans ce domaine), rien ne le perturbe, pas même la paternité, c'est absolument fascinant. Oui, comment fait-il ? Peut-être nous livrera-t-il un jour le fond son âme et ses secrets dans une autobiographie aussi fouillée et passionnante que celle d'Andre Agassi.



Federer, faut-il le rappeler, est tout de même âgé de 28 ans. Généralement, c'est la période où, après une bonne décennie sur le circuit, nombre de joueurs commencent tout doucement à envisager l'après. Pas lui. Objectif, au moins, les JO de Londres 2012 qui se dérouleront sur son gazon chéri de Wimbledon. Ca fait encore un sacré bail. Peut-être qu'aucun autre champion n'aime autant le tennis que ce génie venu de Suisse et sans doute un peu d'ailleurs...

Andy Murray se consolera en se disant, que pour le moment, il n'a pas de bol d'être le contemporain de ce monstre du sport. Sauf accident, il ne fait guère de doute que ce garçon au caractère bien trempé soulèvera un jour un trophée majeur. Ses larmes, lors de la cérémonie protocolaire, auront sans doute un peu changé son image de type arrogant. Tant mieux.

Sur le court, il a fait vaciller son adversaire dans la dernière partie du match. Mais vaciller seulement. Et c'est tout ce qui fait la différence. La balle qu'il fallait mettre, il ne l'a pas mise. Le palmarès de Federer ne serait pas le même s'il n'avait en lui cette incroyable gestion des points importants. Pourquoi Murray n'a-t-il pas converti la plus facile de ses cinq balles de deux sets à un ? Pourquoi Andy Roddick n'a-t-il pas réussi à claquer cette volée de revers qui lui aurait donné une avance de deux sets zéro en finale de Wimbledon l'an passé ? Et on pourrait multiplier les exemples dans nombre de matches du Suisse. Federer, lui, ces points-là, il les marque huit ou neuf fois sur dix. Comme lorsque à Roland-Garros, où mené deux manches à rien face à Tommy Haas et balle de 5-3 contre lui, il a sorti ce fantastique coup droit décroisé gagnant. Ce jour-là, il était au bord du gouffre. Et hop ! Un tour de passe-passe, il s'en était tiré. C'est aussi avec son sang froid que Roger Federer écrit sa légende. Andy Murray, comme tant d'autres avant lui, l'a appris à ses dépends ce dimanche matin à Melbourne. Mais comment fait-il ?

Christophe Thoreau

Merci, Eve, pour les belles photos, et mésange pour les articles

Magnifique, je vois pas d'autres mots, il bat quasi tous les records, apart celui du nombre de semaines N°1 à l'ATP, mais c'est possible qu'il y arrive aussi!

AFP/Getty Images


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Ben Solomon


Ben Solomon


Ben Solomon

Merci Allezfan

Roger et son fier papa Robert dans le vestiaire...

Sacré Roger, quel palmarès !!

Un grand chelem pour 2010 ?

pensez vous que seul un Nadal en forme puisse l'inquiéter ?

Nadal a un jeu contre lequel Federer a du mal à jouer. La régularité est plus importante chez Nadal...et comme les échanges sont souvent de longs rallyes... La différence se fait beaucoup avec la différence qu'ils ont au niveau du revers (à une main pour Federer et à deux mains pour Nadal).

Mais à part Nadal, Federer ne craint pas vraiment quelqu'un d'autre...

Par contre, du côté de Nadal (sauf sur terre battue), il y a certainement 10 joueurs qui peuvent le battre.