Hier j'ai été à Lille pour encourager les belges en interclub, je vous fait un petit résumé d'articles de presse pour que vous sachiez de quoi il s'agit :
Le TC Lille est allé chercher son bonheur tout près de nos frontièreslundi 09.11.2009, 05:03 - La Voix des Sports
Olivier Rochus est venu rejoindre, cette année, son frère Christophe dans les rangs du TC Lille.
L'édition 2010 des interclubs de N1A masculine débute samedi avec des Lillois bien décidés à venir, une fois encore, semer la zizanie dans la hiérarchie nationale.
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La Brabançonne sera-t-elle de rigueur, cette année, sur les courts du complexe Marcel-Bernard ? On en doute, mais une chose est sûre : le TC Lille est armé, cette année, pour représenter la Belgique dans le groupe mondial de Coupe Davis.
À Christophe Rochus et Kristof Vliegen, qui défendaient déjà les couleurs de la formation d'Henri Magniant la saison dernière, sont, en effet, venus s'ajouter
Olivier Rochus, Xavier Malisse et deux jeunes talents, Ruben Bemelmans (212e mondial) et Yannick Mertens (238e).« Ces joueurs nous ont été recommandés par Christophe Rochus, explique Henri Magniant. Aller chercher des Belges, c'est finalement assez naturel. Ils mettent moins de temps pour venir à Lille que des Parisiens. Et puis, de toute façon, il est impossible de prendre des Français puisque tous les meilleurs sont dans les clubs parisiens ou à Rennes. » Seul petit hic, le TCL ne pourra pas compter cette année sur Kristof Vliegen, au repos forcé en raison d'une infection aux articulations, ni sur Xavier Malisse, qui vient d'écoper d'une suspension d'un an pour s'être soustrait à un contrôle antidopage et avoir omis de fournir des informations de localisation.
Malgré ces coups durs, la formation nordiste devrait avoir fière allure avec des piliers comme les deux frères Rochus, mais aussi l'Allemand Benjamin Becker (43e mondial), qui a également rejoint les rangs du TCL cette saison, ainsi que le Tchèque Bohdan Ulihrach, fidèle au poste.
« Après, comme d'habitude, nous allons être dépendants des disponibilités des uns et des autres, précise Henri Magniant. C hristophe Rochus et Bohdan Ulihrach devraient jouer les cinq matchs, tandis que Benjamin Becker et Olivier Rochus ne devraient être là que sur deux ou trois. Mais derrière, on a de bons joueurs pour les remplacer ».
Quid du Roumain Victor Hanescu, 36e à l'ATP ? « Il ne jouera pas en phase de poule, mais s'il y a qualification pour la phase finale, on en discutera avec lui », confie le président lillois.
Fidèle à ses habitudes, Henri Magniant ne veut pas avancer d'objectifs trop élevés : « Ma priorité, c'est le maintien. Après, bien sûr, qu'il y aura une petite déception si on ne va pas en phase finale. On a une équipe compétitive sur le papier, mais ce qui m'intéresse c'est ce qui se passe sur le terrain. L'an passé, on ne devait pas forcément aller loin et, finalement, on aurait très bien pu gagner. On perd pour deux petits points en demi-finale. Et je reste convaincu que si nous étions passés, nous aurions remporté la finale ».
L'avenir des Lillois dépendra aussi, bien évidemment, des formations alignées par leurs adversaires. Du côté du Lagardère Paris Racing, par exemple, on a pris l'habitude de ne sortir l'artillerie lourde que dans le sprint final.
Hélas, pour le TCL, le calendrier a programmé un déplacement dans l'antre de l'ogre parisien pour la dernière journée de poule. « S'ils ont besoin de points, on risque de se retrouver face à l'équipe de France de Coupe Davis », s'inquiète Henri Magniant. Un LPR-TCL aux allures de France - Belgique, ça aurait de la gueule, non ? •
Le TC Lille se fait quelques frayeurs mais remporte un précieux succèsdimanche 15.11.2009, 05:03 - La Voix du Nord
Christopher Kas, impérial en double et Olivier Rochus, ont guidé le TCL vers le succès.
| TENNIS |
Attendue, la première victoire des protégés d'Henri Magniant, hier face à Bressuire (4-2) fut, néanmoins, décrochée dans la douleur, au set décisif du dernier double.
PAR DAVID DELPORTE
Il faut bien le reconnaître, on ne s'attendait pas à voir les Lillois souffrir autant pour débuter victorieusement leur nouvelle campagne d'interclubs de N1A.
Bressuire n'était, a priori, pas l'épouvantail de la poule mais la formation d'Alain Moreau a fait plus que donné du fil à retordre aux Nordistes. À 2-2 après les simples, on en venait même à se dire dans les rangs lillois qu'un match nul serait déjà un moindre mal.
« On a encore pu vérifier qu'il y a un décalage entre ce que l'on voit sur le papier et ce qui se passe réellement sur le terrain, confia le capitaine Michel Brouche. On pensait pouvoir virer à 3-1 après les simples et n'avoir qu'un double à assurer mais ça ne s'est pas passé comme on le souhaitait ».
Très vite, Jiri Novak rappela à tout le monde qu'il n'a pas été n°5 mondial en 2002 pour rien. Si le physique n'est plus aussi affûté qu'à l'époque de sa splendeur, le Tchèque n'a, en revanche, rien perdu de sa qualité de frappe et de son coup d'oeil. « Sa régularité est impressionnante et il met vraiment la balle où il veut », avouait Michel Brouche.
Kristian Pless, qui a stoppé sa carrière sur le circuit international pour reprendre ses études, ne fut jamais hors sujet mais ça ne l'empêcha pas de prendre une leçon en deux petits sets (6-3, 6-3).
Heureusement, dans le même temps, Olivier Rochus signait son arrivée dans le Nord par une probante victoire en deux manches (6-1, 6-4), malgré un petit coup de moins bien à l'entame du second set.
Son frère Christophe fut, hélas, moins heureux, un peu plus tard, ne trouvant jamais la faille face au solide hollandais, Van Scheppingen, redoutable au service (6-3, 6-4).
Sous pression, le TCL parvint, tout de même, à recoller au score avant les doubles. Sans être extraordinaire, l'Allemand Benjamin Becker assura l'essentiel, au terme de trois sets bien disputés contre le Croate Dodig. Après avoir fait preuve de fébrilité, il finit par conclure ses incalculables balles de break de la troisième manche pour, lui aussi, décrocher son premier point sous le maillot lillois.
Le pire avait été évité. Restait à bâtir le meilleur.
Michel Brouche et ses hommes choisirent de prendre des risques en double. « On aurait pu aligner Kas et Becker ensemble pour assurer un point, en sachant que ça allait être très compliqué pour les frères Rochus, expliqua-t-il. On a voulu jouer la gagne en associant à chaque fois un bon serveur et un bon relanceur et ça a payé ».
Après un premier set très enlevé, Kas et Christophe Rochus ont déroulé pour amener le premier point (7-6, 6-0). Pour Olivier Rochus et Becker, l'affaire fut compliquée. À un moment, elle sembla même très mal engagée mais les deux hommes trouvèrent les ressources pour inverser la tendance, avec le soutien d'une grosse centaine de spectateurs.
C'est, finalement, au set décisif du dernier double, joué en dix points gagnants, que se fit la décision. Le TCL se détacha rapidement pour mener 9-4.
Bressuire eut un ultime sursaut d'orgueil pour revenir à 9-8 mais les Lillois forcèrent, tout de même, la décision. Henri Magniant pouvait offrir sa tournée de champagne. •
TC LILLE - BRESSUIRE : 4-2 (2-2).
- Simples : Becker (TCL, n°7) bat Dodig (n°20) 7-6, 4-6, 7-5 O. Rochus (TCL, n°11) bat Brzezicki (n°22) 6-1, 6-4 Van Scheppingen (n°30) bat C.
Rochus (TCL, n°12) 6-3, 6-4 Novak (-30) bat Pless (n°34) 6-3, 6-3.
- Doubles : Becker/O. Rochus battent Dodig/Brzezicki 4-6, 6-4, 10-8 C. Rochus/Kas battent Novak/Van Scheppingen 7-6, 6-0.
Le TC Lille laisse échapper le nul...jeudi 19.11.2009, 05:03 - La Voix du Nord
| TENNIS |
Les années se suivent mais ne se ressemblent pas pour le TC Lille, auteur d'un bon match nul à Bondy l'an passé (3-3). ...
Le club de la Seine-Saint-Denis, qui abattait une carte importante avant deux déplacements au Lagardère Paris Racing (samedi) et à Metz (mercredi prochain) n'a rien lâché dans la première partie de la confrontation. Un simple tout au plus qu'Olivier Patience (n° 23) fut bien en peine de contester à Christophe Rochus (n° 12). Deux sets et le tour était joué (6-4, 6-3). Deux sets, c'est également le laps de temps qu'il aura fallu à l'ancien Anthony Dupuis (36 ans, n° 37) pour écarter les assauts de la nouvelle vague avec le jeune Ruben Bemelmans (n° 22) 6-4 et 7-5. « C'est une surface injouable, trop rapide », plaidait alors Henri Magniant, le président lillois. « Tu sers fort et tu renvoies aussi sur le retour de l'adversaire et c'est le point assuré à 80 %. Cela fait deux fois qu'on vient ici. La troisième, j'espère que ce sera à Lille. On y verra un autre match. Il y a des journées comme cela. Il faut l'accepter ! », concluait-il à 3-1 contre son équipe pendant les doubles, faisant aussi allusion au but tie break perdu dans le même match par Benjamin Becker, l'Allemand, face à Thierry Ascione, 7 points à 5 dans la première manche et 9 points à 7 dans la troisième. Le Tchèque Bodan Ulirach (34 ans), ayant ouvert la voie face à Jean-Michel Pequery dans le 2e des trois sets (7 points à 3) d'une partie qui avait pourtant bien commencée à 6 jeux à 3.
Restaient les doubles donc, pour le TC Lille, et son président qui redoutait de repartir dans le Nord avec une lourde défaite. « 5 à 1, ce serait difficile mentalement. On se retrouverait dans la panade avant de recevoir Metz samedi. ». Ce sera finalement 4-2 après que la paire Rochus-Bemelmans ait failli apporter le point du 3-3 dans un match achevé 9 points à 7 dans un tie break où nos Belges gâchèrent deux balles de match. Point de Brabançonne mais plutôt « les bras m'en tombent »... Qui plus est, Lille aura gâché au total quatre tie breaks et un super tie break. Voilà qui fait beaucoup... •
JACQUES COUDURIER
BONDY - LILLE : 4 - 2 (3-1).
Simples : Ascione (Bondy, n° 20) bat Becker (Lille, n° 7) 7-6 (7 pt à 5), 1-6, 7-6 (9 pt 7) Rochus (Lille, n° 12) bat Patience (Bondy, n° 23) 6-4, 6-3 Dupuis (Bondy, n° 37) bat Bemelmans (Lille, n° 22) 6-4, 7-5 Pequery (Bondy, n° 49) bat Ulirach (Lille, -30) 3-6, 7-6 (7 pt 3), 6-4.
Doubles : Becker-Kas battent Ascione-Pequery 6-1, 6-2 Patience-Dupuis battent Rochus-Bemelmans 4-6, 7-6 (9 pts 7), 10-3.
Le TCL assure le présent et savoure le futurlundi 23.11.2009, 05:03 - La Voix des Sports
Yannick Mertens a fait très belle impression pour son premier match au TCL.
| INTERCLUBS N1A HOMMES |
TC LILLE - METZ
5-1 (3-1) Simples • C. Rochus (TCL, n° 12) bat Petzschner (n° 6) 4-6, 6-3, 6-2 ; Bemelmans (TCL, n°22) bat Roitman (n° 20) 7-6, 6-2 ; Mertens (TCL, n° 34) bat J. Mathieu (n° 45) 6-1, 6-4 ; Mutis (-15) bat Ulihrach (TCL, -30) 7-6, 4-6, 7-6.
Doubles• C. Rochus/Bemelmans battent Petzschner/Mathieu 6-3, 2-6, 10-6 ; Kas/Mertens battent Cruciat/Mutis 6-0, 6-4.
Respirer, souffler... Les années et l'expérience ne changent rien à l'affaire. Chaque campagne d'interclubs s'apparente à un véritable supplice pour le président lillois Henri Magniant, régulièrement traversé par toutes les émotions. « C'est Henri qui rit et Henri qui pleure », confia-t-il le sourire aux lèvres samedi soir.
Soulagé par le net succès des siens (5-1) face aux Lorrains, il ne chercha pas à minimiser l'importance de cette rencontre : « Comme vous l'aviez indiqué le matin même dans vos journaux, c'était un virage décisif, confirma-t-il. Si nous avions perdu, ce serait devenu compliqué. Là, on peut se dire qu'un grand pas vers le maintien a été fait. Et si on bat Blagnac mercredi, on pourra même encore rêver de phase finale.
» Plus que la bonne opération comptable, Henri Magniant trouva de nombreux motifs de satisfactions dans le comportement de ses troupes.
Dans celui de son leader du jour, Christophe Rochus, notamment. Malmené en début de match par l'Allemand Petzschner, le Belge ne céda ni à la panique, ni au découragement.
Mieux, il trouva progressivement les solutions tactiques pour changer le cours du match et amener un point important à la formation lilloise. « J'ai apprécié qu'il prenne ses responsabilités », insista Henri Magniant.L'autre source de réjouissance est venue de l'énorme potentiel affiché par les deux jeunes talents belges recrutés à l'intersaison. Ruben Bemelmans et Yannick Mertens ont, de fait, séduit tous les observateurs en ne laissant aucune chance à leur adversaire respectif en simple, et en contribuant pleinement aux succès des deux doubles. « Bemelmans a fait un très bon match, mais j'ai été encore plus impressionné par Mertens, confia-t-il.Ils nous rendent déjà de très bons services cette année, mais je me dis surtout que ça promet pour l'année prochaine. Ils auront une saison d'expérience sur le circuit dans les jambes. La Belgique tient là deux gros espoirs. » « C'est sympa de venir ici, dans une équipe où évoluent de nombreux Belges. En plus, c'est près de la maison, ça évite donc les gros déplacements », confièrent, en choeur, les intéressés.Avant de savourer pleinement son avenir, le TC Lille a donc déjà pris soin d'assurer son présent. Avec deux succès en poche, le maintien est quasiment assuré. Et le retour aux affaires d'Olivier Rochus dès mercredi face à Blagnac ne peut qu'inciter à l'optimisme. Le TCL a, à coup sûr, suffisamment d'atouts dans son jeu pour postuler à une nouvelle place dans le dernier carré, les 12 et 13 décembre à Croissy-Beaubourg.
Tout devrait se jouer, comme on pouvait s'y attendre, samedi lors du dernier match de poule, à Jean-Bouin contre le Lagardère Paris Racing. Et là encore, le palpitant du président risque d'être soumis à rude épreuve. •
TENNISINTERCLUBS N1AQUATRIÈME JOURNÉE -
Le TC Lille sera maître de son avenir, samedi, à ParisGrâce à sa probante victoire, hier, sur Blagnac (5-1), le TC Lille partage toujours la première place
de sa poule avec le Lagardère Paris Racing et Bondy, avant le dernier match de la poule, samedi, dans l'antre du Lagardère Paris Racing.
Un succès en terre parisienne ouvrira automatiquement les portes de la phase finale (11-12 décembre à Croissy Beaubourg). Mais comme le soulignait Christophe Rochus, à l'issue de la rencontre, rien ne sera simple car les Parisiens, qui ont aligné hier Fabrice Santoro, sont capables de sortir l'artillerie lourde pour écarter le TCL de la phase finale.
Hier, le TCL a, en tous cas, définitivement assuré son maintien en N1A, en disposant sans trembler de Blagnac. Si Christophe Rochus a été contraint de hisser son niveau de jeu, en fin de seconde manche, pour contrer les velléités de retour du solide néerlandais Middelkoop (6-4, 7-6), Bohdan Ulihrach et Yannick Mertens n'ont, eux, pas eu à forcer leur talent pour disposer, respectivement, de Loglo (6-2, 6-4) et Sanon (6-3, 6-2). « Je pense qu'ils ont mal joué le coup tactiquement en restant en fond de court, analysait le capitaine lillois Michel Brouche. Ça nous a facilité la tâche même si ce n'était pas facile pour Yannick de jouer face à quelqu'un qui mettait un faux rythme. » À 3-0, les affaires se présentaient bien et Olivier Rochus, qui rentrait tout juste de vacances, a fait en sorte de tuer tout suspense avant même les doubles. Son adversaire, le Russe Gabashvili s'accrocha pendant une manche, finalement remportée au jeu décisif par le Belge sur un formidable passing.
Visiblement mal en point (il évoqua des difficultés à respirer), Gabashvili se montra, en revanche, bien moins coriace dans le second set (7-6, 6-1).
Anecdotiques, les deux doubles furent, malgré tout, âprement disputés, la paire Middelkoop/Van Haasteren parvenant, au passage, à sauver l'honneur pour Blagnac. •
DAVID DELPORTE
TC LILLE — BLAGNAC : 5-1 (4-0).
Simples : O. Rochus (n°11, TCL) bat Gabashvili (n°10) 7-6, 6-1 C. Rochus (n°12, TCL) bat Middelkoop (n°36) 6-4, 7-6 Mertens (n°34, TCL) bat Loglo (-30) 6-2, 6-4 Ulihrach (-30, TCL) bat Sanon (-15) 6-3, 6-2.
Doubles : O. Rochus/Kas (TCL) battent Gabashvili/Loglo 6-4, 4-6, 10-6 Middelkoop/Van Haasteren battent Mertens/Ulihrach (TCL) 6-3, 6-7, 10-8.