Fabrice Santoro

Santoro n'ira pas

S'il avait laissé entendre qu'il pourrait retourner à Melbourne en début de saison 2010, Fabrice Santoro a réaffirmé son souhait de terminer sa carrière lors du Masters 1000 de Paris Bercy.

Il a ainsi indiqué qu'il préfèrait finir à Bercy sous les feux des projecteurs face à Blake plutôt qu'anonymenent sur un court annexe en Australie.

Eurosport

Je peux le comprendre

Fin de carrière pour Santoro

Fabrice Santoro a joué le dernier match de sa carrière face à James Blake au 1er tour du M1000 de Paris-Bercy (6-4, 6-3). Michael Llodra, excellent à Lyon, a perdu face à Benjamin Becker (3-6, 6-2, 6-3).

M1000 PARIS-BERCY - 1er tour

Benjamin Becker (ALL) bat Michaël Llodra (FRA) 3-6, 6-2, 6-3
Prochain adversaire : Davydenko.

James Blake (EU) bat Fabrice Santoro (FRA) 6-4, 6-3
Prochain adversaire : Murray.

Fabrice Santoro, lutin tour à tour moqueur et grincheux du circuit ATP pendant 20 ans, a donc joué son dernier match à Bercy. C'était écrit, et plus précisément dans son autobiographie "A deux mains", qui donne une description précise des derniers instants de la rencontre ! Ce que Santoro ne savait pas, c'était le nom de l'adversaire : James Blake. Une référence du circuit, un peu déclinante actuellement, qui offre une belle sortie au Français. Salué à Roland-Garros, plébiscité par une partie du public pour son jeu atypique, Santoro a réussi son départ. Sur ce match, il a subi la puissance de son adversaire, avec un seul débreak en sa faveur à 4-4 dans la première manche. Sur l'ensemble de sa carrière, il laisse une impression étrange, celle d'avoir su adapter son jeu hors-norme, à deux mains donc, à l'évolution du jeu en général. Calculateur, prestidigitateur, il a roulé dans la farine de ses coups slicés plus d'un grand joueur. Demandez à Marat Safin, battu sept fois par le Français... Safin ? C'est d 'ailleurs le prochain sur la liste des retraités, et toujours à Bercy !

"J'ai pu profiter le plus longtemps possible de ce formidable métier. Maintenant j'ai envie de laisser la place aux jeunes", a dit le Toulonnais. Santoro a fait un tour d'honneur avant de quitter la salle sous l'ovation du public. "Vous m'avez permis de repousser les limites de l'âge. Normalement, à 37 ans, on n'est pas sur le central de Bercy", a-t-il dit. Il aura 37 ans en décembre.

Fabrice Santoro en bref

Age: 36 ans. Nationalité: française. Date de naissance: 9 décembre 1972. Lieu de naissance: Tahiti. Lieu de résidence: Genève (Suisse). Taille: 1,78 m. Poids: 74 kg. Droitier (coup droit et revers à deux mains). Débuts professionnels: 1989

Classement mondial actuel: 53e
6 titres en simple (Lyon/1997, Marseille/1999, Doha/2000, Dubaï/2002, Newport/2007 et 2008)
24 titres en double dont 2 en Grand Chelem (Open d'Australie 2003 et 2004)

Meilleur résultat en Grand Chelem: 1/4 de finale (Open d'Australie 2006)
Coupe Davis: 2 victoires (1991, 2001)
Meilleur classement ATP en simple: N.17 (août 2001)

Eurosport

Le "Magicien" va me manquer. Je l'aimais bien, Fabrice...

Un grand bravo pour sa carrière

Je lui souhaite le meilleur pour l'avenir.

Très belle carrière que celle de Fabrice Santoro! Son jeu était vraiment très agréable à regarder.

PS: S'il avait été en Australie, cela m'aurait étonné que les organisateurs le fassent jouer sur un petit court...

mésange a écrit:

Le "Magicien" va me manquer. Je l'aimais bien, Fabrice...

Un grand bravo pour sa carrière

Je lui souhaite le meilleur pour l'avenir.

De tout coeur avec toi, mésange... encore un départ qui va faire un"trou"... mais la vie continue pour Fabrice et je lui souhaite le meilleur pour l'avenir

Le Magicien !

www.lequipe.fr

Au revoir Monsieur Santoro

Après avoir échangé son maillot avec son vainqueur James Blake, Fabrice Santoro savoure l'hommage du POPB pour le dernier match de sa carrière.(EQ)Il arrive en jean et tee-shirt en conférence de presse car il a jeté toutes ses affaires de tennis au public lors de son tour d'honneur. Fabrice Santoro a perdu le dernier match de sa carrière (6-4, 6-3) contre James Blake, mais ce n'est pas l'essentiel. A l'image de ses 21 ans à arpenter le circuit, le magicien veut de la qualité, des émotions et du spectacle pour la der des ders. L'amoureux du jeu aime les symboles et son dernier match n'en manque pas. Son échange de chemisette avec l'Américain et leur belle accolade à la fin en témoignent. James Blake en sourit et précise qu'il «gardera le maillot et va peut-être commencer une collection ».

Devant ses amis et ses parents, Fabrice Santoro ne veut surtout pas manquer sa sortie et il vit une « belle défaite, un match de qualité » face à un bel adversaire. «Il y avait la peur de mal gérer mes émotions, de faire un mauvais et de terminer par un raté. Il était important de jouer un match de haut niveau », avoue d'emblée le champion sans guillemets. Par modestie, il en met. Par honnêteté et respect pour son immense carrière, on peut les enlever. A bientôt 37 ans, le Français pointe encore au 53e rang mondial et propose un jeu inimitable comme le souligne James Blake. Sa science du jeu lui permet de traverser le temps et de soulever les foules.

Santoro a traversé les époques

Comme un artiste, il traque au début et voit les six premiers points lui échapper. Puis il se décontracte et sa fameuse cuisine agit sur le coup droit de l'Américain. Il breake le premier et mène 4-2 avant d'encaisser six jeux d'affilée. Malgré un débreak pour revenir à 2-2, il finit par céder. Mais il a le temps de jouer quelques belles volées acrobatiques, de distiller quelques effets rétros ou des chip and charge assassins. Enfant déjà, il donnait mal à la tête à ses adversaires avec son jeu de casse-tête. Il donnait la fessée à ses copains de promo en s'amusant. Et c'est bien le jeu qu'il a personnifié toute sa carrière. Il s'amuse sérieusement. Ou plutôt il s'amuse intelligemment.

Si l'intelligence se définit couramment comme la capacité d'adaptation, Fabrice Santoro est très intelligent car il a su traverser le temps et le jeu. «La chose dont je suis le plus fier est d'avoir exploité mon potentiel à 100% et d'être allé au bout de mes capacités. Avec un jeu un peu dépassé à la base, j'ai réussi à lutter face aux meilleurs. J'ai su réactualiser en permanence mon jeu. Affronter Jonas Svensson en 90, ce n'est pas la même chose qu'affronter Rafael Nadal en 2009, explique le Varois. Pour être capable d'affronter ces deux joueurs sur 20 ans, il faut progresser en permanence. Si on ne fait que se maintenir, on régresse.» Même en conférence de presse, le temps suspend son vol car Fabrice Santoro a envie de prolonger le moment. Il a versé quelques larmes en sortant du court. Des larmes de soulagement et des larmes de deuil d'une première vie bien remplie. Son dernier match est déjà un souvenir. Mais un beau souvenir.

Sophie DORGAN, à Bercy

www.lequipe.fr


Santoro : «Un deuil et un soulagement»

Ce dimanche à 16h15, Fabrice Santoro a quitté la scène avec une «belle défaite» contre James Blake. Emu mais heureux, le Français revient sur ses émotions, évoque son avenir et la «petite mort» d'une retraite sportive.
Fabrice Santoro, qui disputait à Bercy le dernier match de sa carrière, a profité face à James Blake de cette ultime sortie.(REUT)

« Fabrice Santoro, que ressentez-vous après le dernier match de votre carrière ?
C'est une belle défaite, avec un match de qualité face à un bon Blake, avec une bonne ambiance et beaucoup de monde au POPB. C'était important de jouer un match de haut niveau. C'est une si longue page qui se tourne comme si tout avait été prévu à l'avance, c'est trente ans d'une vie, trente ans consacrés au tennis. C'est aussi trente années qui sont passées extrêmement vite. Lorsqu'on est passionné, on ne calcule pas le nombre d'heures passées à s'entraîner, à voyager, à se battre sur un terrain. Tout se fait naturellement. Comme aujourd'hui, j'ai toujours donné le maximum.

Etes-vous triste de quitter la scène ?
Il n'y a pas de tristesse, c'est une forme de soulagement. Depuis quelques mois, j'avais plus de difficultés à m'entraîner et à repousser mes limites. Lorsque j'arrive le matin à la salle de gym, c'est plus difficile d'aller travailler ce qu'on a travaillé des centaines ou des milliers de fois. Je suis allé au bout de mon combat. J'ai essayé de repousser mes limites le plus longtemps possible, de rester compétitif. Aujourd'hui, je suis content que tout cela s'arrête et que je puisse démarrer une vie nouvelle, une vie normale.

Une vie normale, c'est aussi parfois une vie banale. N'avez-vous pas peur que l'adrénaline vous manque ?
Je n'ai pas peur, mais je pense que cela me manquera. Tous les aspects de mon métier me manqueront : l'adrénaline, le contact avec la presse, le public et l'insécurité de ce métier. Chaque semaine, on se remet en question. Chaque semaine, un classement ATP sort. Parfois on a la banane en le voyant et d'autrefois, on a les larmes aux yeux. Il existe une remise en question permanente. On prend des fessées régulièrement parce qu'on est amené à perdre. A chaque fois qu'on s'inscrit dans un tournoi, on perd à quelques exceptions près. J'ai joué en moyenne 25 tournois par an pendant 21 ans, cela doit faire 525 tournois. Et j'ai perdu 519 fois, c'est beaucoup (sourires). On doit toujours se remettre en question, essayer de progresser et d'avancer, mais cette insécurité est très riche à vivre. On ne peut jamais s'installer, se reposer et attendre que les choses passent.

«C'est un deuil, mais c'est aussi un soulagement de se dire qu'on va pouvoir bénéficier d'une vie plus standard.»On parle souvent de petite mort pour l'arrêt d'une carrière sportive. Qu'en pensez-vous ?
Oui, c'est un deuil qu'il faut faire même si j'ai planifié et décidé ce deuil. Beaucoup n'ont pas eu cette chance car ils ont dû quitter le circuit en raison de leur baisse de niveau ou de blessures. C'est un deuil, mais c'est aussi un soulagement de se dire qu'on va pouvoir bénéficier d'une vie plus standard. Dans le sport de haut niveau, il y a des limites physiques qu'on ne peut pas dépasser même si j'aurais pu faire ce métier un an supplémentaire. Les douleurs sont plus fréquentes que par le passé, il faut respecter son corps. Je termine 50e, en bonne santé après 21 ans de carrière, c'est à mes yeux la fin idéale.

Avez-vous déjà réfléchi à votre reconversion ?
J'aimerais découvrir d'autres aspects du monde du tennis. J'ai commencé à mettre un pied dans les médias et un autre pied dans l'événementiel avec l'Open de Moselle. J'ai beaucoup de propositions depuis la fin de l'été, mais je n'ai pas encore pris de décision. Peut-être avec une chaîne de télévision, mais rien n'est décidé. J'aurais peut-être besoin d'avoir une activité en dehors du tennis, mais je ne l'ai pas encore définie. D'ici Noël, je connaîtrai assez clairement mon planning pour 2010. J'ai toujours été très actif avec beaucoup de projets. Depuis quelques années, je n'ai pas que le tennis dans ma vie. Je fais d'autres choses qui m'ont permis de prolonger ma carrière. Si je n'avais eu que le tennis dans ma vie, j'aurais sûrement saturé plus tôt. Lorsque je suis à la maison, je prépare la suite, j'ai des projets avec des copains.

Avez-vous aussi envie de transmettre votre expérience en tant qu'entraîneur ?
J'ai très envie de transmettre parce que j'essaie de me mettre dans la peau d'un joueur de 18-20 ans. Si ces joueurs sont autant perdus que moi à l'époque, il faut vraiment que je les aide. A l'époque, je ne connaissais rien au métier. On n'est pas capable de jouer son meilleur niveau quand on ne sait pas comment utiliser ses armes. J'aimerais aider ces joueurs, leur faire gagner un peu de temps mais j'en ai marre de voyager. Je ne me vois pas parcourir le monde et passer encore des dizaines de nuits dans les hôtels en 2010 pour entraîner un jeune joueur. Occasionnellement, si des joueurs me demandent, je répondrais peut-être présent. Il y en a quelques-uns que j'aimerais aider. Je n'envisage pas être coach en 2010 ou 2011. Peut-être un jour, cela me démangera, mais pas pour l'instant. »

Sophie DORGAN, à Bercy

Merci, Détective


Fabrice et beaucoup de succès dans ta nouvelle vie

Merci Detective

A mon avis, on risque de le retrouver parmi l'équipe de consultants de France 2 pour Roland-Garros

En effet, il sortait des coups assez exceptionnels ce gars là !
Mais une autre vie l'attend...

Au revoir Fabrice...Bonne reconversion !!

Encore un hommage...

http://www.lequipe.fr/Tennis/breves2009/20091109_182113_-lucidite-et-magie.html

Le 09/11/2009 à 18:21 | Mis à jour le 09/11/2009 à 22:05

Tennis - ATP - Expert
«Lucidité et magie»

Notre expert Rodolphe Gilbert résume les principales qualités de Fabrice Santoro, qui a disputé son dernier match dimanche : un joueur à la lucidité rare qui a su faire évoluer son tennis comme personne au fil de sa carrière.

Cela fait déjà 21 ans que j'ai rencontré Fabrice Santoro pour la première fois : c'était à Cherbourg en octobre 1988 pour le tournoi challenger. Je n'avais pas encore 20 ans, lui allait vers ses 16 ans - nous sommes tous les deux nés en décembre -. Ce premier match s'était achevé par une première victoire pour Fabrice avec un match assez long comme c'est devenu une tradition avec lui. Mais ce qui m'avait déjà impressionné à l'époque, c'était sa lucidité, sa capacité à analyser les situations, à ne pas s'affoler dans les moments chauds. Cette qualité, il l'a gardée tout au long de sa carrière et il en a fait son arme numéro une.

Jamais un joueur n'aura fait évoluer son jeu comme il l'a fait. A ses débuts sur le circuit, il ne jouait quasiment que du fond du court, loin derrière sa ligne.

Mais le jeune Fabrice Santoro ne s'est pas reposé sur ses lauriers. Jamais un joueur n'aura fait évoluer son jeu comme il l'a fait. A ses débuts sur le circuit, il ne jouait quasiment que du fond du court, loin derrière sa ligne. Il obtenait d'ailleurs ses meilleurs résultats sur terre battue ou sur dur lent. Il n'a pas joué Wimbledon pendant plusieurs saisons. Il a senti que ses limites seraient vite atteintes et surtout qu'il s'userait très rapidement.

Face à ce constat, le marathon a changé. Il est progressivement devenu un spécialiste du jeu d'attaque, des surfaces rapides et un des meilleurs joueurs de double au monde. Avec ses retours de service, ses volées, ses amorties d'un autre monde, il a su multiplier les coups de « Magicien ». Avec cette panoplie, « Fab » a fait craquer beaucoup de joueurs, comme un certain Marat Safin (l'une de ses victimes préférées!) qui lui aussi va tirer sa révérence à l'issue de ce tournoi. Fabrice Santoro est un tennisman dans une catégorie à part, un joueur comme on n'en voit pas tous les jours. Dommage, mais pendant deux décennies, on s'est bien régalé.

Santoro jouera à Melbourne

Fabrice Santoro a confirmé qu'il allait participer à l'Open d'Australie à partir du 18 janvier. Le Français avait pourtant annoncé sa retraite tout au long de la saison 2009... Mais il souhaite devenir le seul joueur à participer à des tournois majeurs sur quatre décennies entre 1989 et 2010.

C'était plus fort que lui. Fabrice Santoro sera bien présent à l'Open d'Australie, mais pas en tant que simple spectateur, comme on pouvait se l'imaginer au jour d'apprendre la réservation de son billet d'avion pour Melbourne. Mais bel et bien comme joueur. A 37 ans, "Fabulous Fab" a décidé de s'aligner une fois de plus en Australie pour être le premier joueur à disputer les tournois du Grand Chelem sur quatre décennies : entre 1989 et 2010. Ayant déjà le nombre record de participations dans les tournois majeurs, le Français porterait ce nombre alors à 70. Une autre façon de rentrer dans l'Histoire pour celui qui n'a joué qu'un quart de finale, en Australie justement en 2006.

"Cette participation ne remet absolument pas en question la décision que j’ai prise de mettre fin à ma carrière de joueur professionnel sur le circuit de l’ATP", a tenu à préciser le Toulonnais dans un communiqué. "C'est une démarche très personnelle. Il ne faut pas y voir autre chose, et surtout pas un come-back. Le tennis est ma vie, ma passion. Ma décision de prendre ma retraite n’a jamais été pour moi de mettre pour toujours mes raquettes au placard. Et je jouerai toujours, en interclubs, en exhibition, et pourquoi pas en double de temps en temps, si j’ai bien sûr le niveau pour le faire".

D'après son agent Nicolas Lamperin, Fabrice Santoro se rendra à Melbourne en début de semaine prochaine pour peaufiner son entraînement dans les conditions locales. Il est en tout cas sûr d'une chose : sa 68e place au classement ATP lui promet une place dans le tableau principal, sans passer par la case qualifications et entamer son 18e Open d'Australie pied au plancher... en espérant jouer une dernière belle affiche avant de poser sa raquette une fois pour toute. Face à Roger Federer ou Rafael Nadal ?

Eurosport

Il a bien le droit de se faire plaisir

Il n'aura pas pesé bien lourd contre Cilic au premier tour de l'Open d'Australie !!!
Défaite 7/5 7/5 6/3 !

http://www.rtbf.be/sport/tennis/australian-open/fabrice-santoro-la-der-des-der-63142

Fabrice Santoro, la der des der

19.01.10 - 06:43 Le Français, qui était sorti de sa retraite pour participer une dernière fois à un tournoi du Grand Chelem, a été éliminé au premier tour des Internationaux d'Australie par le Croate Marin Cilic, 7/5-7/5-6/3.

Fabrice Santoro, 37 ans, avait arrêté sa carrière sportive à la fin de la saison dernière, après le tournoi de Paris-Bercy. Mais en faisant ses adieux, on sentait bien qu'il n'était pas tout à fait sûr de lui, qu'un record le titillait. Il venait d'apprendre qu'en jouant encore un peu, il deviendrait le premier homme à avoir disputé des tournois du Grand Chelem sur une aussi longue période, dans les années 80 (il avait joué à Roland-Garros en 89), 90, 2000 et 2010.

Après seulement quelques semaines de retraite, Santoro avait annoncé qu'il participerait bien à l'Australian Open. Il a ainsi amélioré un autre de ses records, en jouant son 70e Grand Chelem. Sa décision de venir en Australie, il ne l'a prise que le 6 janvier, encouragé par ses proches et ses supporters.

Le magicien du circuit reviendra-t-il encore à l'une ou l'autre occasion ? Ce n'est pas du tout dans ses projets immédiats, mais il ne dit pas non à une éventuelle petite "pige", en double, par exemple.

Ecoutez-le évoquer ce match à Melbourne, sa passion pour le tennis, et ses projets... (clicker sur le lien ci-dessus pour évouter l'interview)

Christine Hanquet

Il n'a quand même pas reçu une claque... Et pour ce dernier match professionnel en simple, Cilic n'était pas un cadeau non plus.

Mammatus (Tennispassion) a écrit:

Il n'a quand même pas reçu une claque... Et pour ce dernier match professionnel en simple, Cilic n'était pas un cadeau non plus.

Tout à fait d'accord