Actu de Alison

Victoire 67(5) 64 62

wouaw excellent.
Super parcours d'Alison cette année

Elle est vraiment en forme, waouh !

Elle joue les qualifs à Bruxelles !
Premier tour contre CHAKHNASHVILI

Elle remporte le match 6-3 6-2

SUPERRRR !

Prochain tour contre SIEGEMUND !

Elle s'impose 2-6 6-4 6-3
Dernier tour des qualifs face à Su-Wei Hsieh

Allez Alison

Citation :

Hier, j’ai donc suivi le match d’Alison Van Uytvanck au Brussels Open avant de converser avec elle. Sur le court et en dehors, j’ai été séduit.

Soeur de deux frères dont l’un est son jumeau, Alison Van Uytvanck n’a pas sa langue en poche. Elle décoche ses réponses un peu comme elle ose décocher des amorties venues de nulle part. Parfaite bilingue – voire trilingue – elle s’amuse à passer du français au flamand. Il est vrai que nous n’étions que deux journalistes dans la salle de conférence, ce qui crée évidemment une intimité, courante dans les qualifications d’un tournoi. Féminin surtout.
Alison Van Uytvanck est donc cette joueuse belge que, avouons-le, bien peu de gens connaissaient il y a encore quelques mois. Née en mars 1994, elle n’était “que” 829ème mondiale début janvier et jouait principalement des tournois réservés aux juniores. C’est alors que les succès se sont accumulés. Et la voilà qui gagne tournois juniors sur tournois juniors et que, dans la foulée, elles s’imposent également dans des 10.000 dollars, réservés, eux, aux jeunes joueuses ou aux plus agées qui, des années durant, espèrent gravir les échelons.
Alison, elle, les gravit, ces échelons. Vite, puisqu’elle est, déjà, 470ème mondiale. Un gain de près de 400 places en moins de six mois! Mais au fond, les choses ne vont-elles pas un peu trop vite?
“Oui, c’est vrai, dit-elle en souriant. Cela va vite. Très vite. Trop vite? Non, pas trop vite mais plus vite, c’est vrai, que je ne le pensais.”
Car, en début de saison, Alison et son coach, avaient fixé le Top 400 comme objectif de fin de saison.
“Euh, peut-être que l’on va revoir ces objectifs. Top 200, ce serait sympa, non?”
Et comment! D’autant que, à 17 ans et quelques jours, Alison est toujours aux études.
“Oui, pas question que j’arrête mes humanités. Je suis en cinquième année, en commerce. Je suis un cursus tout à fait normal, sauf quatre heures par semaine que je peux brosser pour m’entraîner. Mais j’ai de la chance, mon directeur me supporte et me laisse partir régulièrement. Bon, c’est vrai, ce n’est pas facile de combiner études et tennis mais pas question que j’arrête.”
Car Alison a la tête sur les épaules et ne se la prend pas, cette tête, malgré les résultats de cette saison. Et, d’ailleurs, après son succès hier, elle n’a guère sauté de joie. Pourtant, il s’agissait de son premier match dans un grand tournoi.
“Cela ne change pas grand chose, vous savez. Gagner un match en ITF ou en WTA, c’est du pareil au même. Ce qu’il faut, c’est se concentrer sur son propre jeu.”
Parlons-en, de ce jeu. Qui, très franchement, m’a séduit. Car il combine des armes surprenantes chez les femmes. Surprenantes quand elles sont combinées, je veux dire. Donc, d’une part, du haut de son mètre 80, Alison sert le feu. Sa première balle atteint régulièrement les 170 kmh. Si pas plus.
“Je pense que je peux améliorer la vitesse. Je suis assez grande, c’est vrai, mais je ne pense pas que je grandirai encore. Par contre, je peux certainement développer ma musculature, surtout au niveau des épaules.”
Derrière son service, elle assène de solide coups droits, avec la raquette qui termine sa course au dessus de la tête. Ils sont puissants ces coups droits – pas encore complètement traversés – et très longs. Et puis, parfois, venues de nulle part, il y a ces amorties… Et un bien joli revers.
“Oui, j’aime varier. Je pense que c’est important dans le tennis féminin de savoir un peu tout faire. Bien souvent, le jeu des joueuses est assez stéréotypé. Le mien ne l’est pas.”
Effectivement et c’est, je le répète, ces variations basées malgré tout sur la puissance dans un premier temps, qui sont intéressantes et qui me donnent bon espoir.
Côté déplacement, par contre, il y a encore du travail, surtout sur les courses latérales.
“Ah bon, me dit-elle en me regardant dans les yeux, vous trouvez?”
Ben oui…
“Oui, peut-être. C’est vrai. Mais je travaille. On y travaille, mon coach et moi.”
Un coach privé, Alexandre Katsnelson du SDI à Dilbeek, car la VTV s’en est séparée il y a quelques années, estimant que le niveau de jeu d’Alison n’était pas suffisant.
“J’ai passé deux ans à Wilrijck, de mes 12 à 14 ans. Mais par la suite, j’ai dû quitter. De toutes façons, je ne me suis pas sentie tellement bien à la fédé car on est en fait entourée de ses adversaires. Je ne dis pas que les autres joueuses ne sont pas sympas mais nous sommes tout de même concurrentes. Je préfère donc continuer à m’entraîner dans mon club, même si je peux compter sur le soutien de la VTV dans certaines circonstances.”
Elle ne le dit pas clairement, mais Alison a été un peu fâchée par cette situation (“La Vtv a tendance à se concentrer uniquement sur une ou deux joueuses”). Mais, aujoud’hui, vu ses résultats, elle en sourit un peu.
A sa place, moi, je rirais carrément.

Patrick Haumont.

Qualification 6-4 2-6 6-4 et objectif rempli pour Alison, rentrer dans le TOP400 (même si elle y était déjà après sa victoire d'hier je pense).
Et surtout premier tableau principal dans un tournoi WTA et un Premier

Premier tour contre Patty Schnyder, pas trop mal comme tirage vu ses derniers résultats mais ça fait 3 belges dans la même partie du tableau maintenant

Il y a quelque chose à faire là

VICTOIREEEEEEEEEE 6:3 2/6 6/2

Victoire contre P Schnyder 6-3 2-6 6-2

C'est génial !! Et 2ème tour contre la gagnante de Kanepi/Wickmayer

Elle a fait un match excellent, elle a vraiment un superbe jeu. C'était un plaisir d'assister à ca match, dommage qu'elle affronte Yanina au prochain tour

Quelques photos :

Elle perd contre Yanina, mais très bon résultat tout de même

Bravo à Alison pour cette très belle semaine !

Quelques photos :